Assistante Virtuelle: Mon histoire

Je vous raconte mon histoire d’assistante virtuelle, notamment pourquoi et comment je me suis lancée, pour vous inspirer dans votre aventure !

Pourquoi devenir assistante virtuelle indépendante ?

Un événement déclencheur

Ca a commencé en 2016 quand mon conjoint et moi avons reçu une lettre de notre propriétaire qui voulait récupérer son appartement… ça faisait à peine un an et demi qu’on y était, on adorait cet endroit où on se voyait bien passer quelques années, bref ça a été un choc terrible. 

On a eu tellement la rage qu’on a décidé d’acheter pour ne plus être à la merci des propriétaires. On n’y connaissait rien et à notre grand dam on s’est vite rendu compte qu’on n’avait pas du tout les moyens de rester dans le même quartier, ni même dans la région !

Lui était déjà freelance, moi je terminais un (énième) CDD en commençant une deuxième grossesse…. Au vu de la période d’instabilité qui nous attendait je me suis mise en quête d’une manière de mettre à profit mes compétences en tant que freelance.

La grande question : Quels services proposer ?

Ah oui j’ai oublié de te dire c’était quoi mon boulot: j’étais chargée de mission au services des relations internationales d’une université. En gros j’assistais sur la coordination de projets de recherches européens: j’envoyais des mails, je faisais des tableaux Excel à tout va, je créais des rapports et des formulaires, je buvais des cafés issus de machines et je squattais Facebook et internet à mes (nombreuses!) heures perdues (si ça te rappelle quelque chose, Amen Sister !)

Donc je me suis demandé si je pouvais vendre ça en tant qu’indépendante. Au fil de mes recherches j’ai découvert le concept de “Virtual Assistant”, très répandu outre-Atlantique où les business en ligne ont commencé à fleurir plus tôt (of course) et ça a fait clic ! 

-> Il s’agissait d’être sur le net, sur les réseaux sociaux (je connais !), 
-> ça ouvrait sur un monde qui m’était complètement inconnu (j’adore) 
-> et en pleine expansion (bon timing) 
-> et pour lequel on pouvait tout apprendre par soi-même en quelques clics 
= BANCO.

“Virtual assistant” à la française !

“Virtual Assistant”, en anglais on dit “VA” (prononce “vi-ay” 😉 ). J’ai dévoré tous les blogs sur le sujet, car en anglais il y en a légion ! Je me suis inscrite sur des groupes Facebook, à des newsletter, à des webinaires gratuits, j’ai acheté des cours en ligne…

Plusieurs mois, un accouchement et deux déménagements plus tard, la place en crèche trouvée, je m’inscrivais à pôle emploi pour avoir l’aide aux créateurs d’entreprise*, je commençais la prospection et je créais ma boîte. On est fin 2017. 

Deux mois plus tard j’avais une première cliente, puis une deuxième, et en moins de 6 mois je gagnais l’objectif de salaire que je m’étais fixé: de gagner en net au moins autant que ce que je gagnais en tant que salariée.

Travailler à la maison : liberté et flexibilité

Pour mes enfants

Aujourd’hui mon activité m’a accompagnée dans un troisième déménagement, puis une troisième grossesse. Malgré tout cela mes revenus sont en constante progression. Mon taf s’adapte à ma vie de tous les jours avec tous les remous que ça implique : les enfants malades, un séjour à l’hôpital, des amis en visite, des travaux à faire.

Je décide de quand je travaille. Pour une semaine normale, je fixe les heures où je dois travailler. « idéalement » . Pour les imprévus, une autre priorité ou les coups de mou : je prévois des portes de sortie, des moments dans la semaine ou la journée où je peux rattraper ce qu’il y a à rattraper.

Je ne t’ai pas dit mon pourquoi. Bien sûr il y a les enfants. On met un point d’honneur à être présents pour eux au quotidien. Notre aîné est né en banlieue parisienne, et on se souvient avec effroi qu’à partir de 6 mois il passait 50 heures par semaines chez une assistante maternelle. On le voyait à peine une heure le matin et une heure et demi le soir et ça nous fendait le coeur. On a décidé de changer pour que les autres ne connaissent pas ça. Le cadet a le loisir de rester au lit le matin s’il veut, et on ne vient jamais le chercher après 16h.

…et pour sauver le monde !

Mon autre pourquoi : le Jardin! On a décidé d’acheter un grand terrain pour faire pousser notre potager. L’autosuffisance c’est un bien grand mot, mais on s’est dit qu’on voulait vivre différemment, pour avoir moins besoin de travailler. 

En produisant une partie de notre nourriture on réduit une partie de nos dépenses. On se rend compte que c’est anecdotique pour l’instant mais ça nous procure quand même beaucoup de joie. Nous adorons jardiner, apprendre la permaculture, découvrir les plantes, semer des graines et les regarder les plantes et les fruits grandir, et partager tout cela avec nos enfants.

Le jardin aussi prend du temps. Au moment des semis, puis quand il faut tout planter, puis l’arrosage. Ensuite il faut récolter, et préparer, conserver ! Mon travail me permet de m’adapter au rythme des saisons et des besoins de notre future « forêt comestible ».

Un pari gagné

Chaque jour je suis fière et heureuse du choix que j’ai fait et je ne le regretterai jamais. Je vis la vie que je souhaitais: auprès de ma famille et dans mon jardin; j’ai appris plein de choses notamment que je suis forte et capable de gérer le challenge de l’entrepreneuriat !

Maintenant j’ai envie de partager mes connaissances et d’en faire profiter d’autres, comme toi, pour que tu puisses aussi avoir la joie d’être indépendante et de réussir à te réaliser, quels que soit tes rêves ! 

Si tu souhaites voyager, tu le pourras; si tu souhaites pouvoir emmener ton job partout, tu le pourras; si tu souhaites pouvoir travailler sans sacrifier ta vie de famille, tu le pourras; si tu souhaites juste être libre de décider pour toi-même et te libérer du joug de modèles ancestraux idiots: tu le pourras ! YES YOU CAN !

Mon but avec ce site : te donner tous les éléments pour te lancer, te développer et la gnak d’y croire !!